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Vosginisme & Randonnée
8 avril 2015

Marathon de Paris J-4

37e-Marathon-de-Paris-depart

C'est en train de devenir une tradition, courir un marathon par an.  A l'issue du premier en 2013 brillamment terminé en 5h33 dans le Vignoble d'Alsace, puis du second en 4h41 le long du Lac d'Annecy terminé dans un état proche de l'Ohio, je m'étais dit "Plus jamais 42km195". C'est long. Très long. Trop long. Trop con surtout.

Il a suffi d'un coup de fil de mon ami Jean-François C., qui réside en Ile-de-France, juste après mon semi de Sélestat en fin d'année dernière (1h44) pour me convaincre de rempiler pour une 3ème aventure au bout du bout du bout (et même un peu plus loin pour être précis). Paris 2015. La plus belle ville du monde (après Menton, faut pas pousser Mémé dans les citrons). Jeff, c'est pas la moitié d'un mec. Lui-même l'affirme "J'étais obèse il y a encore 18 mois". Aucun souffle, impossible de courir. Entretemps, et je n'ai jamais assisté à telle transformation (-30kg, uniquement perdus sur le bitume) et surtout telle motivation (rage?), il flirte avec les 40' au 10km et vient de réaliser 1h38' au semi de Paris. Pour sa prépa marathon, le bonhomme a couru un marathon, sur tapis en 3h50 et enquillé sinon des centaines et des centaines de kilomètres en 3 mois intenses. Certains diront que c'est pas le truc à faire, mais le gars ne néglige rien, ni les repos ni le gainage ni le mental. Taillé pour gagner. Respect.

Perso j'ai commencé ma prépa début Janvier en me disant "Si t'as pas envie, cours pas." Alors les 5 premières semaines, ben j'ai pas couru. Un bon début de prépa, plutôt orienté vers l'alpinisme vosgien, le ski de fond, les potes, le saucisson, les bières etc..., bref les joies de l'hiver vosgien.

A un moment, autour du 20 Février (tard, très tard donc...), il a fallu démarrer la prépa, la neige commençait à disparaître des rues des villes, ça tombe bien, je n'avais plus de temps à perdre. Un coup d'oeil au stade près de mon lieu de travail sur lequel j'ai tourné mille fois il y a un an pour suivre rigoureusement un plan. Hors de question. Cette année, ce sera tout au feeling. Des sorties selon ma condition du moment, découverte de nouveaux secteurs, aucun fractionné, des sorties montagne les pieds dans la neige, des sorties longues bien plus longues et des courtes pas trop courtes. Ne jamais m'entraîner fatigué, tant pis pour les jours où j'avais prévu de courir. Et mon pote Franck souvent à mes côtés. Bilan: 250km en 5 semaines et quelques sorties alpi pour me faire plaisir. "Plaisir", voilà un mot dont j'avais totalement oublié le sens il y a un an lors de ma précédente prépa. Il ne m'a pas quitté une seconde cette année. Et ne me quittera pas ce prochain beau Dimanche 12 avril ensoleillé à Paris, quel que soit le chrono, l'essentiel étant d'être heureux, et je le suis déjà à l'idée de m'aligner avec Jeff sur cette ligne de départ...La victoire est déjà dans la poche, reste plus qu'à en chier. Et sur un marathon, aucun des finishers ne fait semblant.

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