Les tiques, bientôt "espèce protégée" dans les Vosges?
Viviane Demange ne décolère pas. Députée "En Marche" de la Haute-Saône (anciennement FN puis PS), et Directrice de l'Office du Tourisme du Val d'Ajol, cette fringante sexagénaire se souvient avec effroi de la scène à laquelle elle a assisté : "C'était une famille de connards, ça se voyait à leur tronche dès le départ. Leur gamin avait été mordu par une tique, et le père l'a retirée avant de la brûler avec son briquet. Une belle ordure ce gars".
Végane convaincue et militante L214, Viviane se bat pour faire reconnaître à cette espèce "une sensibilité similaire à celle de l'espèce humaine, du chien ou du chou romanesco". Lorsqu'on l'interroge sur ses intentions, son discours est on ne peut plus clair: "Nous avons réussi à imposer l'omerta avec le concours du Parc des Ballons et les différents Conseils Généraux concernés, afin que seule subsiste la loi du silence à des fins touristiques sur le massif des Vosges, et bien sûr, pour laisser prospérer la tique, qui demeure une espèce d'arachnides acariens très affectifs, laquelle aime particulièrement se blottir contre la peau humaine. Quoi de plus câlin?".
"Mon but est de faire bénéficier la tique d'un statut de protection légale dans le cadre d'une nécessité de préservation du patrimoine biologique et les Vosges pourront être le pionnier massif de cette expérimentation statutaire". Lorsqu'on l'interroge sur la pandémie actuelle de la maladie de Lyme, Viviane Demange ricane séchement et rétorque: "Les patients sont avant tout des malades psychiatriques. Qu'ils prennent rendez-vous auprès du nouveau cabinet du CHRU de Nancy, ils seront reçus seulement 8 mois plus tard, on le leur expliquera."
Dont acte.
Photos libres de droit.