Soupe aux choux et chocs thermiques au Hohneck
Pour planter le décor, 2 éléments indispensables à porter à votre connaissance pour mieux comprendre notre journée:
1) La veille au soir, j'ai eu le malheur d'avouer que je n'avais toujours pas vu "La soupe aux choux". Résultat, pour parfaire ma culture cinématographique, la bande des clowns a décrété que nous devions nous saluer toute la journée (ainsi que les gens que nous croisions) comme Jacques Villeret/ de Funès dans le film. Ca a envoyé du gros, genre:
2) - 18°C à 9h au parking. On comprendra mieux qu'on ait attaqué la journée à la mode sibérienne (ici le dénommé Gruyère qui rêvait de retourner dans un congélo, c'est bon c'est chose faite maintenant):
Rom alias "Le Glaude" (t'as vu j'ai recadré la photo, y'a des enfants qui suivent ce blog):
Sophie qui a oublié son cake au whisky et qui est pile en train de se demander où elle a mis sa tête:
Ainsi que Perrine et moi, emmitouflés tels des réfugiés:
Au programme de la matinée, 3 couloirs au Falimont ("Premier à droite", goulotte du Y et rampe en S que je n'avais pas encore remontée). Eric et Perrine dans le "Premier à Droite":
La goulotte du Y:
La rampe en S:
Eric et Perrine:
Le Glaude, le seul et l'unique:
Bain de soleil pour celle qu'on appelle déjà la "Destivelle des Vosges":
Pause repas à l'auberge où nous ont rejoints Serge et Sylvain qui ont traîné pour leur part leurs crampons du côté de la goulotte des 3 Fours. C'est bien parce qu'on a pu passer de -18°C à quelque chose comme +40°C derrière la baie vitrée:
("On retourne grimper Krampus?" "Plus envie, on vient de perdre 50 degrés en 2 secondes" "Tu te tais et tu viens")
Du coup, on s'est peut-être un peu traîné pour retourner grimper aux Spitz l'après-midi:
Mais on a quand même envoyé l'armada des clowns vosginistes dans la goulotte des Spitz, même si -j'avoue- j'aurais bien volontiers fait une sieste au relais si mon visage n'avait pas été en train de geler:
L'équipe au complet à la sortie de la goulotte. Faudra que je pense demander au Glaude ce qu'il fait précisément sur la photo :))
Et évidemment, au moment de se quitter, il a fallu qu'il y en ait un qui lance: "c'est bon, on est prêts pour l'arête des Spitzkoepfe en hivernale". Merci de m'envoyer en message privé sur ce blog des excuses bidons que je peux leur transmettre afin d'éviter une telle épreuve.